Cow-boy

Cow-boy

sejour-ranch
Pendant longtemps, l’éleveur fut l’ennemi du fermier qui empêchait ses troupeaux de parcourir librement la prairie, et il y eut souvent des heurts sanglants. Pour la postérité, seul le cow-boy (que l’on n’aime guère traduire littéralement par vacher) nous a laissé une image à laquelle il est encore le plus souvent fidèle, même de nos jours. A la fin du XIXème siècle, il portait déjà les jeans de Mr Levi-Strauss (qui avait commencé par habiller les chercheurs d’or) et un chapeau de Mr Stetson. Au Montana et au Wyoming, il fallut attendre 1880, pour que le cow-boy fasse son apparition, escortant de grands troupeaux de bovins, mais c’est ici qu’il a conservé ses méthodes traditionnelles. Le bétail y paît, libre sur des terres atteignant parfois des milliers d’hectares. Au printemps, a lieu le round up, le rassemblement général des bêtes, ce qui permet le tri des veaux et le marquage (branding) des bêtes au fer rouge. Le ranch porte souvent le nom de sa marque : Double O, Lazy K (le K paresseux), etc. Autrefois, les troupeaux parcouraient des centaines de kilomètres vers de grandes villes du bétail comme Abilène au Texas, où ils étaient vendus. Il se créa ainsi les grandes pistes du bétail. Les cow-boys étaient accompagnés d’un chuckwagon, un chariot bâché, qui servait de cuisine ambulante pendant ses convoyages (cattle drives), qui duraient des semaines. Autour du ranch, on construisait des corrals (enclos), où l’on parquait le bétail sélectionné. La venue du chemin de fer allait mettre fin peu à peu à ces pistes. Au Wyoming, Cheyenne devint une ville de bétail dès 1868. On y avait introduit quelques années plus tôt les long horns, ces célèbres bœufs aux longues cornes du Texas, qui ne sont plus aujourd’hui qu’un souvenir.

Rodéo

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Rodeo-de-Cheyenne

Aucun événement n’est plus représentatif du vieil Ouest qu’un rodéo. Ce terme dérive de l’espagnol rodear (entourer, encercler). Dompter un cheval sauvage, renverser un bœuf ou attraper un veau au lasso faisaient partie du travail quotidien du cow-boy. Ce n’est devenu une réjouissance organisée que vers les années 1880. Buffalo Bill en fut l’un des promoteurs. Bien que ce soit devenu un sport pratiqué par des professionnels ou des équipes amateurs universitaires, ce qui attire le touriste, c’est le bon vieux rodéo traditionnel. Il en est pourtant certains qui attirent des foules énormes : ce sont les Cheyenne Frontier Days dans le Wyoming et le Stampede de Calgary au Canada. Dans ces deux cas, les rodéos s’accompagnent de véritables festivités qui durent près d’une semaine. Un vrai rodéo est composé de 6 types d’épreuves : Les trois premières sont surnommées les Roughstock events : Saddle bronc riding (chevauchée de cheval sauvage avec selle), Bareback riding (chevauchée de cheval sans selle), Bull riding (chevauchée de taureau). Ces trois épreuves ont des points communs : le concurrent doit chevaucher au moins 8 secondes en utilisant une seule main pour se retenir à une poignée de cuir, mais sans toucher l’animal, ni lui-même, ni l’équipement de l’autre main. Dans le cas contraire, il est disqualifié. Dans les deux premières épreuves, le concurrent doit commencer sa chevauchée en touchant l’encolure du cheval, au dessus des épaules de ses éperons. Sur le taureau, le ce concurrent se tient d’une main à une corde passée sous le ventre de l’animal. Sous la corde, une cloche énerve encore d’avantage l’animal. Bien que chevaucher un taureau paraisse plus dangereux que chevaucher un cheval sauvage, c’est pourtant avec ce dernier que les accidents sont les plu fréquents (coude ou bas du dos endommagés).
- Calf roping : Il s’agit d’une course poursuite avec un veau. Dans le minimum de temps, le cavalier doit attraper la ou les pattes du veau avec son lasso, sauter de son cheval pour ligoter les quatre pattes du veau pendant que le cheval maintient la tension du lasso.
- Steer wrestling : Le cavalier doit sauter sur les cornes d’un jeune taureau et le terrasser en un minimum de temps. Un second cavalier court sur l’autre flanc de l’animal pour lui faire tenir un parcours sans écarts
- Barrel racing : La course au tonneau est la seule épreuve féminine. Il s’agit d’une course à cheval slalom entre trois tonneaux

Dude Ranch
Les Dude Ranches sont de faux ranches qui reçoivent des touristes et leur permettent de monter à cheval, mais n’ont pas de troupeau. Pour de vrais ranches, voir en Arizona, au Wyoming ou au Montana.

Stetson
Stetson, mort en 1905, fut le fabricant le plus célèbre de chapeaux de cow-boys. Tom Mix, Roy Rogers, Hopalong Cassidy, Buffalo Bill, Wild Bill Hickok, Calamity Jane, Gary Cooper, John Wayne, cow boys de légende ou stars de westerns, ils se sont tous distingués grâce à des chapeaux de la firme Stetson qui faisaient partie intégrante de leur silhouette. La firme Stetson existe toujours et a son siège dans le Missouri, mais il a des concurrents. La firme texane Resistol Hats a coiffé de nombreuses grandes stars de westerns des années 1940 et 50 comme Clark Gable, William Holden, Henry Fonda, Humphrey Bogart ou Alan Ladd, mais aussi des présidents comme Harry Truman, Eisenhower ou Lindon B. Johnson. A Durango, Colorado, O’Farrell revendique pour sa part d’avoir coiffé Robin Williams, George Bush et Ronald Reagan. Le Canada a aussi son fabricant réputé : à Calgary, Smithbilt Hats s’est payé la tête de Bruce Springsteen, de Paul Anka mais aussi (c’est lui qui le prétend) du Prince Philippe d’Edinbourg et du pape Jean Paul II.... Il est vrai que lorsque ce dernier dégainait, il ne sortait que la crosse... (le pape qui bénissait plus vite que son ombre). Un bon chapeau peut se trouver à partir de 80 $, mais peut approcher le millier de dollars.

Mountain Man

Les trappeurs étaient des hommes de la montagne ou de la forêt, voyageant généralement seuls, ou parfois accompagnés d’une ou deux squaws, des Indiennes vendues par une tribu qui les avaient enlevées à une tribu ennemie. Parmi eux, deux figures atteignirent la célébrité : Jedediah Smith (1798-1831), qui fut l’un des découvreurs du Nord-Ouest avant d’être tué par les Comanches, et Jim Bridger (1804-1881). Le physique de ce solitaire est devenu légendaire avec son costume de cuir de daim à franges, à moins qu’il fût en peau de bison, son long couteau et son chapeau parfois original. Il portait les cheveux longs en désordre, et avait toujours à portée de main un fusil de calibre 40 à 60. Il était suivi d’une ou deux mules portant son équipement et ses peaux. Les conditions de survie dans ces étendues sauvages étaient dures, et l’on reverra sur ce sujet l’excellent Convoi sauvage de Richard Sarafian, où il est clair que ni la nature, ni les hommes, ni les animaux ne se faisaient de cadeaux dans ce pays, qui peut aujourd’hui nous paraître paradisiaque.

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