Activités de plein air
Randonnées
Randonner, c’est vivre l’Ouest américain et ses merveilles.
Dans les Rocheuses, la Sierra Nevada, ou la chaîne des Cascades, cela ne pose pas de problèmes aux habitués de la montagne en Europe, sauf qu’il faut prévoir une rencontre peu probable, mais possible d’ours.
Attention aux ours : La nostalgie de nos vieux nounours en peluche tend à nous faire sous-estimer le danger que nous courons en nous approchant trop près de ces animaux, demeurés ici complètement sauvages. Les services des parcs provinciaux et nationaux dépensent des fortunes à tenter de nous mettre en garde et ils ont raison, les accidents ne sont pas rares. "Les ours sont forts, ils sont agiles. Ils vont se défendre, ainsi que leurs petits et leur territoire, s’ils se sentent menacés..." Pour votre protection et la leur, sachez qu’il est illégal de nourrir les ours dans les parcs naturels. L’ours noir s’adapte facilement au voisinage de l’homme et peut être observé plus souvent que le grizzli. Il préfère à l’année les zones boisées denses et les buissons. Le grizzli se rencontre surtout dans la zone alpine en fin d’été et au début de l’automne, tandis qu’au printemps et à la fin de l’automne, il vit dans les vallées.
Voici quelques suggestions pour camper ou faire des randonnées en toute sécurité : Rangez soigneusement provisions et déchets dans le coffre de votre véhicule ou suspendez les à 4 m du sol entre deux arbres. Les ours qui apprennent à associer visiteurs et nourriture perdent leur crainte naturelle de l’homme et peuvent finir par être dangereux. Ne cuisinez, ni ne mangez dans votre tente. Faites attention aux odeurs de cuisine sur votre sac de couchage et changez vous avant de vous coucher. Servez vous d’une lampe de poche la nuit, qui fera s’écarter les animaux.
Les ours peuvent se sentir menacés s’ils sont surpris. En randonnée, marchez en groupe et n’hésitez pas à faire du bruit. Cela fera peut-être fuir les élans et les cerfs, mais également les ours. Soyez encore plus prudents si vous marchez contre le vent. L’ours a une très mauvaise vue, mais un odorat très développé. S’il ne peut vous sentir, vous risquez de tomber nez à museau avec lui. Si vous voyez un ourson, éloignez vous au plus vite, la maman n’est pas loin et risque de vous attaquer.
Si malgré ces précaution, vous rencontrez tout de même un ours, faites un détour ou quittez les lieux. Ne courez pas, les ours sont bien plus rapides que vous, pas de mouvements brusques, ne l’agacez pas en lui lançant des cailloux. Surveillez l’ours pour des signes d’agressivité comme des claquements de mâchoires, un son du genre "Whouff", la tête baissée avec les oreilles vers l’arrière. En ce cas, il est trop tard pour vérifier si vous avez bien votre contrat d’Europe Assistance. Par contre, s’il y a un arbre à proximité, priez pour que vous ayez un grizzli en face de vous, posez votre sac à dos pour l’occuper, et montez doucement au moins à 4 m du sol. Si c’est un ours noir, hélas, il grimpe mille fois mieux que vous. Dans ce dernier cas, si la retraite héroïque s’avère impossible, et si vous n’êtes pas déjà évanoui, il ne vous reste plus qu’à faire le mort, en boule, couvrant votre cou, votre visage et votre abdomen. Facile à conseiller, mais beaucoup plus difficile à tenir...
et aux serpents....
dans les parcs du désert américain, que ce soit Canyonlands ou dans le parc de Great Staircase-Escalante notamment, n’oubliez pas que les déserts sont traîtres : emmenez suffisamment d’eau, les températures en été sont supérieures à 30 ° dans la journée,
Et Puis, faites attention où vous mettez les pieds. Les serpents à sonnette (rattle snake) ne sont pas agressifs, sauf si vous leur marchez sur la sonnette...
Fat tires
« Les gros pneus » : nom donné aux VTT, un sport en plein développement. Mammoth Lakes en Californie dans la Sierra Nevada et Moab en Utah sur le Colorado en sont les principaux sanctuaires.
Attention cependant à Moab : à cause des fortes chaleurs d’été, il est vivement déconseillé d’y faire du VTT de juin à septembre.
Rafting
Le Colorado et ses affluents comme la Green ou la Yampa, mais aussi la Rivière sans retour en Idaho sont les hauts lieux du rafting
Descente du Colorado depuis Moab
Canyonlands vu du Colorado est une toute autre expérience que celle de l’avion, de la voiture, de la Jeep ou de la randonnée. Elle est indispensable pour prendre la mesure qui manquait de la grandeur (au sens de beauté) de cette région. Flotter au gré du courant, c’est la possibilité de ressentir dans le silence l’émotion d’une nature vierge et pour une fois plus hospitalière du fait de la proximité de l’eau source de vie. Si l’on n’aime gère les émotions fortes, on se contentera d’une descente d’une journée. Aucun rapide ne viendra nous tremper, mais le paysage paraît néanmoins somptueux. Mais le summum ici , c’est la descente en gros radeaux pneumatiques depuis Moab jusqu’au lac Powell en 3 ou 4 jours, ce qu’on appelle localement la Cataract Canyon Expedition***. Le retour peut se faire par un vol panoramique. Cela mouille un peu, mais les plus gros des 26 rapides de Cataract Canyon, ceux de classe V, sont concentrés sur une demi-journée. Pendant 160 km environ, vous allez traverser des paysages grandioses entre des falaises de 300 à 600 m de hauteur. Vous êtes accompagnés de guides licenciés, qui vous servent aussi de cuisiniers. La nuit se passe au choix à la belle étoile ou sous la tente. La période des hautes eaux (mai et juin) fournit généralement les descentes les plus spectaculaires et les plus riches en émotions fortes.
Les eaux blanches de l’Idaho
Pour être clair, pour les descendeurs les deux rivières les plus populaires de l’Idaho et même de tout le Nord-Ouest américain sont la Middle Fork et la Salmon proprement dite. Elles sont aussi difficiles l’une que l’autre, leur descente prend autant de temps, soit 6 jours, mais elles sont cependant très différentes l’une de l’autre.
La Salmon : C’est la portion de 136 km, située entre la fin de la route de Salmon Canyon, après le confluent de la Middle Fork et Riggins (sur la Rte 95), qui est surnommée la "Rivière sans Retour". Elle doit son surnom au fait que, jusque vers 1950, il était impossible de remonter son cours, même avec des bateaux à moteur. Sur cette distance la rivière descend de près de 300 m, avec plus de 40 rapides, dont les plus dangereux sont ceux de Pine Creek (classe IV). C’est pour cette raison que de nombreuses expéditions commencent leur descente à l’ouest de Pine Creek. Les rapides de Ruby sont moins dangereux, mais ils s’étalent sur près de 5 km. En mai et juin, au moment des hautes eaux, la descente de la Salmon et de la Middle Fork est dangereuse ; il vaut donc mieux attendre juillet pour s’y aventurer.
La Middle Fork : Cette descente d’une semaine est plus technique que celle de la Rivière sans Retour proprement dite, puisqu’elle ne présente pas moins d’une trentaine de rapides importants, dont un tiers de classe IV ! Heureusement, les nombreuses sources chaudes qui bordent la rivière permettent de se relaxer des émotions de la journée. Moins fréquentée que la Salmon, la Middle Fork est plus sauvage et offre plus d’opportunités d’observer les animaux sauvages. Il est plus difficile d’obtenir des permis pour descendre cette rivière, car ils sont strictement contingentés.
Équitation et séjour en ranch
L’Arizona, le Montana et le Wyoming sont parmi les très rares Etats où l’on trouve encore quelques vrais ranches qui acceptent les touristes. En effet, les ranches, ou plutôt "Dude Ranches", sont légion dans l’Ouest. Mais, pour la plupart, ce ne sont que des relais de campagne avec des chevaux. Ils ne correspondent pas à l’idée que s’en font les Européens qui rêvent d’y trouver des troupeaux de bétail et la possibilité de chevaucher dans les grands espaces. Même si le cadre est agréable, on en sort un peu déçu. Parmi les quelques ranches authentiques que vous pourrez rencontrer, citons celui de Bitteroot Ranch, près de Dubois, dans le Wyoming, pas très loin de Yellowstone ou le Goosewing Ranch près du parc de Grand Teton. On peut y passer quelques jours, à des dizaines de kilomètres de la ville la plus proche et dans un superbe paysage de montagne. Comme ces deux établissements n’acceptent qu’une quinzaine d’hôtes au maximum, on n’a pas l’impression d’être dans une usine à touristes. Autre ranch sympathique, le Hidden Valley Ranch, près de Cody, et une curiosité, le High Sierra Ranch, dans le Wyoming, qui, au printemps, accepte de tout petits groupes de touristes pour accompagner les cow-boys dans le rassemblement des bêtes et leur transhumance (cattle drives).